samedi 15 novembre 2008

Le dernier objet ..adjugé

Je reviens dans quelques minutes...12O euros

Blog d'ARAN

Experts-12 nov 2008

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M° VEYRAC- Nantes

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La vente aux actualités de Nantes 7



Xavier COSSE

Portrait par Robert Doisneau

gracq doisneau

L'Etat s'offre une partie des biens de Julien Gracq


L'Etat s'offre une partie des biens de Julien Gracq
LE MONDE | 14.11.08 | 16h01 


NANTES ENVOYÉ SPÉCIAL
Julien Gracq était un passionné d'échecs, mais jouait sur un échiquier en plastique. Mercredi 12 novembre, cet échiquier a été acquis par un particulier à la salle des ventes de Nantes, où étaient dispersés les livres, correspondances, tableaux et mobiliers, ayant appartenu à l'écrivain, mort le 22 décembre 2007. Des biens retrouvés dans son appartement parisien et dans la maison de ses parents, devenue la sienne, à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire).



L'Etat a préempté 70 lots, notamment le livret scolaire brillant de l'élève Lucien Poirier (le nom d'état civil de l'écrivain) au lycée Clemenceau de Nantes. Il ira enrichir le fonds de la ville
Avec le peintre René Magritte, Juien Gracq échangeait "des coups" aux échecs. "J'espère qu'un jour nous aurons peut-être l'occasion de jouer ensemble, sans l'interminable recours à la correspondance", lui écrivait l'artiste belge. Les lettres avec dessins, réparties en quatre lots, adressées à l'écrivain, ont atteint la somme record de 133 000 €.
Homme méthodique, Julien Gracq avait réglé sa succession par testament. Il a légué l'ensemble de ses manuscrits et carnets, qui ont été remis le 16 octobre à la Bibliothèque nationale de France (BNF). Il a aussi fait don de ses biens immobiliers, mais il fallait vider les lieux. Ce sont des cousins qui se sont retrouvés légataires des biens pour lesquels il n'avait pas désigné d'acquéreur. Qualifiée d'"unique et exceptionnelle" par Me Veyrac, l'un des deux commissaires-priseurs qui l'organisait, la vente a rapporté un peu plus de 700 000 €.

LETTRES D'ANDRÉ BRETON

L'abondante correspondance reçue par Julien Gracq formait le clou de la vente, notamment les lettres d'André Breton. Elles ont atteint 75 000 € avant d'être préemptées par la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, déjà détentrice des lettres que Gracq avait adressées au chef de file du surréalisme. Un exemplaire de l'édition originale du Rivage des Syrtes a atteint 37 000 €. La lettre adressée par Colette, présidente de l'Académie Goncourt, pour lui annoncer qu'il avait reçu le prix Goncourt - refusé par Gracq - a été vendue 21 000 €.


Alain Beuve-Méry

mercredi 12 novembre 2008

Photo et diapos sauvées par la bibliothèque universitaire d'Angers...BRAVO

Le zeiss ikon de louis Poirier

Mediapart ce soir: Le grenier de Monsieur Poirier

Le grenier de Monsieur Poirier
12 nov 2008Par Anne Guérin-Castell
Le train longe la Loire qui ce matin a noyé ses îles. Une ligne bleue serpentine couvre les pages du cahier posé devant moi.
« Pardon Madame, vous êtes écrivain ? » Visage ouvert, regard droit, il n’a pas trente ans. Je ris.

– Non, pas du tout.
– Parce que je vous vois écrire, depuis tout à l’heure. Alors, vous écrivez pour vous ?
– Oui, la plupart du temps.
– Et vous emportez toujours ce cahier avec vous ?
– Oui. Vous voyez, il y a un peu de tout. Et de toutes les couleurs aussi. Quand le cahier est plein, j’en commence un autre.

De mes histoires de cahiers, qui l’intéressent beaucoup, nous passons naturellement aux raisons de notre présence dans ce train. Quand je lui apprends que je vais à Nantes pour voir une exposition d’objets ayant appartenu à un écrivain, son visage s’éclaire encore davantage. Un enfant devant son premier arbre de Noël.

Julien Gracq ? Il n’en a jamais entendu parler. Il lit surtout des BD. Si, peut-être, très vaguement, une fois. >>>>>>Le grenier de ...

Les enchères s'envolent pour la vente Julien Gracq, à Nantes dans Ouest France

6:09 - mercredi 12 novembre 2008
Les enchères s'envolent pour la vente Julien Gracq, à Nantes

Les biens de Julien Gracq sont actuellement dispersés aux enchères à l'hôtel des ventes Couton et Veyrac, à Nantes, devant un public de plus de 400 personnes. Salle comble donc et des prix qui montent très rapidement, notamment pour les livres et la correspondance de l'écrivain. L'édition originale du Rivage des Syrtes, pour lequel l'écrivain avait refusé le prix Goncourt en 1951, est ainsi partie à 37 000 euros. Quant à la correspondance d'André Breton à Julien Gracq, elle a été adjugée 75 000 euros.

Ouest France>>Vente Gracq : autour de 800 000 euros

21:19 - mercredi 12 novembre 2008
Vente Gracq : autour de 800 000 euros

La vente des biens de l'écrivain Julien Gracq a atteint des sommets, hier à Nantes avec plus de 800 000 euros d'enchères. Dont 75 000 pour la correspondance avec André Breton, préemptée par la bibliothèque Jacques-Doucet, de l'Institut national d'art et d'histoire, à Paris. De nombreuses pièces ont ainsi fait l'objet de préemption de la part de l'Etat, pour le compte de la ville de Nantes (ouvrages de Breton dédicacés à Gracq, livret solaire de l'écrivain...), la ville de Saint-Florent-le-Vieil et l'Université d'Angers.

Just for Louis POIRIER-météo du jour dans le Temps de Genève

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Gracq à la radio...

Dispersion à Nantes des souvenirs de Julien Gracq dont de nombreuses lettres de Max Ernst, Magritte, André Breton (à l'Hôtel des Ventes Couton et Veyr

C'est aujourd'hui

CONTACT Presse Aymeric ROUILLAC: IVOIRE auctions

Excellent blog

Raphael SORIN : La dispersion de Julien Gracq et "sur Nantes"

Le blog de Raphael Sorin11/11/2008

La dispersion de Julien Gracq
Nantes est la ville des coïncidences, lourde de signes et de rêves, toujours surprenante.
J’y retourne souvent, accompagné de fantômes. Jacques Vaché m’attend place Graslin.
Jules Verne rôde rue de la Fosse. Maurice Fourré, Jacques Demy, Charles Monselet, Benjamin Péret, et beaucoup d’autres, voisinent avec les statues de femmes du passage Pommeraye, à deux pas de la Cigale, la plus belle brasserie d’Europe.

Aussi est-ce sans étonnement que le 10 novembre, à midi, une heure avant la proclamation chez Drouant du dernier Goncourt, je me suis retrouvé dans les meubles de Julien Gracq, l’auteur d’un texte implacable, La littérature à l’estomac, dirigé contre la farce humiliante des prix littéraires. Non, je n’étais pas chez lui, rue de Grenelle à Paris, ou dans son village de Saint-Florent-le-Vieil, mais au 10 rue de la Miséricorde, dans l’antre nantais des commissaires-priseurs Couton & Veyrac, chargés par des héritiers «collatéraux» de disperser les livres, les correspondances, les tableaux et le mobilier de l’écrivain.

Tout aura changé de mains le 12 novembre après-midi. C’était donc la dernière fois que l’on pouvait examiner les pauvres biens d’un homme qualifié d’enchanteur et de voyant.
Il fallait l’être, voyant, pour supporter de vivre entouré d’un mobilier aussi hideux ! J’ai touché du doigt, comme pour en exorciser la laideur, un poste TSF Gramophone, un meuble en bois naturel de style néo-breton, un perroquet en bois (très convoité par une vieille dame qui négligeait les dessins de Derain, Pascin ou La Fresnaye proposés à la vente), un lampadaire tripode en fer forgé. En revanche, comment ne pas convoiter le bureau des années cinquante, son bureau, choisi par lui ? «Très demandé», me souffla un des jeunes assistants de l’officine.

Puis j’ai détourné mon regard de ces reliques dépourvues de charme pour m’intéresser aux correspondances. Le catalogue de la vente en reproduit certaines. On se régale. Jean Paulhan, alors que Gallimard avait refusé Au château d’Argol, paru en 1939, chez Corti, essaie de corriger le tir à sa façon, pateline : «Peut-être est-il bon qu’une vieille maison ait de ces erreurs, Proust, Gracq, sur la conscience. Si vous êtes sans rancune, promettez-nous votre prochain roman.» On sait que Gracq finit par tout céder à la Pléiade. Les lettres de Colette, d’André Breton, de Jacques Chardonne, de René Char, de Pompidou, de René Magritte, sont passionnantes. Elles répondent à la réputation intimidante de celui auquel elles s’adressent, qui fut moins isolé qu’on l’a dit.

Et, tout en jetant rapidement un œil aux livres de sa bibliothèque, rares ou ordinaires, j’ai éprouvé un dégoût soudain, une grande tristesse, de la voir ainsi éparpillée, démembrée.
Finalement, ce qu’il y avait, selon moi, de plus digne d’être sauvé n’a aucune valeur commerciale. Il s’agit de vieilles valises remplies de livres scolaires, sorties d’un grenier, avec ses manuels, des classiques, le véritable Rosebud de l’œuvre, la matrice des rêveries érotiques et héroïques d’un petit prof qui inspira à sa manière des femmes aussi exaltées que Sunsiaré de Larcône (morte avec Roger Nimier) ou Suzanne Lilar

Ouest France : Avec Pierre Michon sur les traces de Julien Gracq par Daniel Morvan

Pays de la Loire

mardi 11 novembre 2008
Avec Pierre Michon sur les traces de Julien Gracq


L'écrivain nantais Pierre Michon découvre l'original d'une lettre historique : celle adressée par André Breton à Julien Gracq, après la publication d'« Au château d'Argol ». Pièce maîtresse de la vente du 12 novembre.
La succession Julien Gracq est dispersée, demain, à Nantes. À la veille des enchères, nous visitons l'exposition en compagnie de l'écrivain nantais Pierre Michon.

« Oh, cette photo ! Julien Gracq en gondole à Venise ! Avec son amie Nora Mitrani et André Pieyre de Mandiargues, qui avait une maison là-bas. Gracq en parle dans ses carnets : Nora et moi, allions acheter du calamar au marché de Venise. »
Visiter en solo la vente Gracq : Il a fallu cet appât pour extraire Pierre Michon de l'écriture de son prochain livre. Levé chaque jour à 5 h, il y travaille d'arrache-pied. Mais pour Gracq, il sort de sa chambre d'écrivain, à Nantes.

Henri Veyrac, le commissaire-priseur, l'accueille comme un prince des lettres. Le conduit immédiatement devant le talisman, la lettre d'André Breton, celle du 13 mai 1939, où le poète dit son admiration pour Gracq et son Château d'Argol. « Oui, c'est bien l'encre bleue des mers du sud qu'utilisait Breton. »

Son héros littéraire

La vente est constituée de trois cents lots, meubles, photos, livres, tableaux, lettres (lire Ouest-France du 8 novembre). On y touche du doigt les grandes amitiés littéraires. Connues, celle d'Ernst Jünger, « son héros littéraire », (photographié avec un épervier sur l'épaule), moins connues (Mauriac, Malraux, Queffélec ou Colette).

Lunettes sur le front, Michon furète comme le truffier, d'un chêne à l'autre. La vente n'a pourtant rien de flamboyant : « A Saint-Florent-le-Vieil, il s'est installé dans les meubles de ses parents, sans rien toucher », note Henri Veyrac. Le fauteuil où il installait ses visiteurs est resté aux héritiers. Un portrait de Gracq par Hans Bellmer a été légué à ses premiers exégètes universitaires.

De l'appartement parisien, on conserve un bureau, une chambre à coucher. Un moine chartreux l'aurait trouvé austère. Rien de ce qu'on attendrait d'un écrivain de la mouvance surréaliste : « Le fonds de commerce des surréalistes, rappelle Michon, c'est le marché aux puces et les échanges de tableaux et de dessins. Or Gracq ne collectionnait rien. »

La photo du prix Goncourt qu'il a refusé

Parmi des portraits, la photo du prix Goncourt refusé amuse Michon : « Regarde, il s'allume une clope, elle est jolie cette photo. Au fond, Gracq est une grande coquette : il a le Goncourt et le refuse. Le beurre et l'argent du beurre, quoi ! »

Se scandaliser de cette vente ? Pas Michon : « Rien n'est mis à l'encan de la vie privée, il n'y a pas de lettres sentimentales. » Seuls quelques objets touchants rappellent que lorsque grandissait la stature de Julien Gracq, Louis Poirier vivait toujours caché.

De l'enfance, un carnet de notes du lycée de Nantes montre l'élève brillant, « d'élite ». Son appareil photo, un Contessa Zeiss et toutes ses diapos : New York, le Montana... Gracq photographe ? Allez savoir.

Michon flaire les livres, les dédicaces, prend des images avec son téléphone portable. « Je me demande s'il avait gardé le livre que je lui avais envoyé, La Grande Beune. J'avais reçu une belle lettre de lui. Maintenant, je regrette un peu de n'être pas allé le voir. »

Daniel MORVAN.

Vente Gracq, mercredi 12 novembre à 14 h, chez Maîtres Couton & Veyrac, 8-10, rue de Miséricorde, à Nantes. Exposition publique ce mardi 11 novembre de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, mercredi 12 de 9 h à 11 h.

lundi 10 novembre 2008

Presse océan : Vente Gracq : l'inventaire d'une vie exposé avant d'être mis aux enchères

Dimanche 09 novembre 2008
Vente Gracq : l'inventaire d'une vie exposé avant d'être mis aux enchères


La correspondance de Gracq avec André Breton, et ses échanges épistolaires avec René Magritte, constituent les plus belles pièces de la vente organisée le 12 novembre.
Un guéridon (estimation basse : 100 €), un buffet en bois frutier (2500 €), un portemanteau perroquet en bois (50 à 80 €), une horloge (150 €), une bibliothèque (300 à 500 €), la série des Voyages extraordinaires de Jules Verne, des livres par centaines, des photos, des lustres, un vieux téléphone, un jeu d'échec. Inventaire à la Prévert ? Non. Inventaire d'une vie. Ce qui l'en reste à disperser. Celle de l'écrivain Julien Gracq, décédé le 22 décembre dernier, rendu célèbre notamment après avoir refusé le prix Goncourt en 1951 qui lui était attribué pour son livre Le Rivage des Syrtes.
Exposé actuellement à l'Hôtel des ventes Couton-Veyrac, le patrimoine de Julien Gracq - provenant de sa maison de Saint-Florent-le-Vieil et de son appartement parisien - tient à la fois de la salle des trésors et du sympathique vide-greniers.

Nombreux visiteurs

Hier, près de 200 visiteurs sont venus plonger dans l'intimité du jeune Louis Poirier devenu Julien Gracq. « On a vu pas mal de gens qui ne sont pas habitués des salles de ventes, passionnés par l'oeuvre de Julien Gracq », indique Aymeric Rouillac, commissaire priseur stagiaire.

Beaucoup de Nantais, à l'instar de Bernard, cadre dans une administration de 40 ans : « J'aimerais bien m'offrir un petit souvenir de cet auteur que j'apprécie. Je vise plutôt les bouquins ou les bibelots, plutôt les lots qui ne font pas l'objet d'estimations. Une lampe de chevet, une pendule, pourquoi pas : je trouve ça amusant, ça a un petit côté idolâtre... »

Dépasser l'image de l'ermite

« Venir ici, c'est découvrir toutes les facettes de la personnalité de Julien Gracq, souligne Aymeric Rouillac. C'est dépasser la seule image de l'ermite de Saint-Florent-le-Vieil. À travers les oeuvres d'art que collectionnait l'écrivain, comme ce nu de femme réalisé au fusain par Derain, on se rend compte que Julien Gracq était aussi un bon vivant. »

Entre autres pépites, figure une édition originale du Rivage des Syrtes (12 à 15 000 €), une édition du Chef-d'oeuvre inconnu de Balzac contenant 12 eaux-fortes de Picasso (15 à 18 000 €). Le clou de l'exposition ? « Sans nul doute la correspondance de Gracq avec André Breton », confie Henri Veyrac, commissaire priseur. Ce lot, qui sera probablement préempté par la Bibliothèque nationale de France, est mis à prix autour de 30 000 €. « Il devrait dépasser sans mal les 50 000 €. »

Y. G.

Exposition visible encore les 10 et 11 novembre de 9 h à 12 h

et de 14 h à 18 h, à l'Hôtel des Ventes Couton et Veyrac (10, rue Miséricorde). Ultime visite le 12 au matin.

La « vente Gracq »

est programmée

le 12 novembre, à 14 heures.

Presse-Océan

Hommage à Julien GRACQ à l'E.N.S>> 5 février 2008

Hommage à Julien GRACQ à l'E.N.S.

Introduction de Monique Canto-Sperber

Présentation

1. Ouverture de la soirée par Monique Canto-Sperber, directrice de l’École normale supérieure :
Présentation du portrait de Julien Gracq réalisé par Arno Ivens (peintre et postier à Montpellier) lors d’une visite à l’écrivain à Saint-Florent-le-Vieil, en août 2007, et exposé à l’École normale supérieure (salle Dussane)
2. Extrait d’un entretien avec Julien Gracq (archives sonores de l’INA)
3. Présentation de l’hommage par Michel Murat, directeur du département "Littérature et Langages" de l’École normale supérieure
4. Témoignages et lectures de textes par des élèves de l’École normale supérieure :
Élodie Hennequin (géographie), Philippe Cazala (histoire), Jean-Baptiste Feller (géographie), Lucas Demurger (lettres)
5. Table ronde sur l’homme et son œuvre : interventions et archives sonores de l’INA. Liste des intervenants :
— Jean-Louis Tissier (Paris I-Panthéon Sorbonne et directeur de l’Institut de géographie de Paris), auteur d’entretiens avec Julien Gracq (repris dans les Œuvres complètes, Gallimard, La Pléiade, 1989),
— Régis Debray (ancien élève de l’ENS et écrivain), auteur de Critique de la raison politique (Gallimard, 1981) et de Par Amour de l’Art (Gallimard, 1998),
— Jean-Louis Leutrat (Paris III-Sorbonne nouvelle), auteur de Julien Gracq (Éd. universitaires, 1967 et Seuil, 1991) et directeur du Cahier de l’Herne consacré à Julien Gracq (Éd. de l’Herne, 1972),
— Michel Murat, auteur de l’article "Trois notes en hommage à Julien Gracq" (revue Esprit, mai 2008) et des ouvrages Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq, étude de style (José Corti, 1983) et L’Enchanteur réticent, essai sur Julien Gracq (José Corti, 2004)
6. Présentation et projection du film d’André Delvaux, Rendez-vous à Bray.

Trouvé au fond d'un blog: à propos d'Angers

....Un blog de ...2006 .. bonne annéeun autre entre Ernestine Chasseboeuf et Gracq qui reprend toute leur correspondance à propos de la taxation de la lecture publique et à propos de Jean-Pierre Brisset. Voici la réponse, en 2001, de Gracq au courrier d'Ernestine lui demandant de signer la pétition réclamant que la ville d'Angers donnât le nom de Brisset au grand bassin du jardin du Mail :

" Madame, Je ne signe guère les pétitions, en effet, et je ne signerai pas la votre. Je m'en excuse, et je m'en console. En effet, les visées du Prince des Penseurs étant gigantesques, pour lui rendre un hommage calibré, il ne faudrait pas moins que débaptiser la place du Ralliement ou le boulevard Foch. Et vous risquez, hélas ! de rencontrer là bien des difficultés. Merci pour cet envoi qui m'a réjoui et mis de belle humeur."